Menu
La Fondation de la famille Morris et Rosalind Goodman est à la tête d’une initiative qui vise à procurer des ressources aux Israéliens d’origine éthiopienne. L’objectif? Favoriser leur réussite à long terme grâce à l’instruction. En leur donnant accès à la meilleure éducation supérieure du pays, nous veillons à ce que le tissu sociétal israélien reste solide et égalitaire pour les années à venir.
EN SAVOIR PLUS
Ce sont 38 personnes venues d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Israël qui ont pris place pour quatre jours d’aventure en Éthiopie du 14 au 17 novembre 2022. Cette mission a aidé les acteurs du changement à comprendre des questions importantes, comme le soutien que les olim (immigrants) reçoivent en Éthiopie et en Israël. Ils ont aussi vu comment l’éducation a joué ‒ et continuera de jouer ‒ un rôle prépondérant dans la réussite de ces derniers en Israël. À la suite de leur séjour en Éthiopie, les participants ont eu l’occasion d’approfondir leur connaissance de l’histoire et de la culture de la communauté. Ils ont partagé un avion avec de nouveaux olim sur le chemin de retour vers Israël, où ces derniers ci ont posé le pied pour la première fois avant de retrouver des membres de leur famille ayant précédemment fait leur aliyah. Les acteurs du changement se sont émerveillés devant les 2 500 ans de présence juive en Éthiopie. Ils ont aussi trouvé une nouvelle forme d’énergie devant les efforts déployés pour aider les Israéliens d’origine éthiopienne à prospérer en accédant aux meilleures formations d’Israël à l’université de Tel-Aviv ou à l’université hébraïque de Jérusalem.
Autres ressources
1re soirée de conférence en partenariat avec deux universités, avec témoignages en direct
Webinaire : Dirigeants, enseignants et textes sacrés : le judaïsme éthiopien d’hier, d’aujourd’hui et de demain
1re soirée de conférence en partenariat avec deux universités, avec témoignages en direct
Repères historiques récents
1975 – Le gouvernement israélien confirme que le « droit au retour » s’applique aux juifs éthiopiens.
1979-1990 – Un agent du Mossad organise le premier voyage d’immigration : 32 juifs éthiopiens arrivent en Israël, à travers le Soudan. Leurs lettres inspirent de nombreux compatriotes, qui prennent à leur tour le chemin du Soudan. Le voyage semé est d’embûches, et des centaines d’Éthiopiens trouvent la mort sur le chemin d’Israël dans les années 1980.
1984-1985 – Opération Moïse : quelque 7 000 juifs éthiopiens arrivent en Israël à bord de 23 vols secrets survolant l’Europe. Suite à une fuite, la presse révèle l’opération. Le monde arabe s’indigne et celle-ci est arrêtée. De nombreux Éthiopiens sont séparés de parents restés en Éthiopie.
1985-1990 – Le transport de juifs éthiopiens par le Soudan reprend. Grâce aux missions de sauvetage du Mossad, 1 500 immigrants arrivent en Israël. En 10 ans, le Mossad a aidé près de 16 000 juifs éthiopiens à traverser le Soudan, sans compter ceux qui ont bénéficié de l’opération Salomon.
1989 – Les relations diplomatiques entre l’Éthiopie et Israël prennent un nouveau départ : une ambassade israélienne s’installe à Addis Abeba et les juifs éthiopiens commencent à y affluer depuis les villages environnants.
1991 – Opération Salomon, les 25 et 26 mai 1991 : en 36 heures, une aliyah sans précédent a lieu depuis Addis Abeba. Pas moins de 14 310 membres de « Beta Israël » sont acheminés en Israël par avion. Entre 1990 et 1993, plus de 30 000 juifs éthiopiens ont immigré en Israël.
2021 – Israël estime qu’environ 145 000 juifs éthiopiens vivent dans l’État d’Israël. Des aliyahs en provenance d’Éthiopie ont toujours lieu aujourd’hui.
VOTRE aide
Gadi Gete Malaku est né à Aba-Ant’onis, un village proche de Gondar. Il a fait son aliyah sans ses parents en décembre 1987, avec un groupe d’enfants. Aujourd’hui marié et père de quatre enfants, Gadi réside à Aluma, un yishouv situé près de Kiryat Gat. En plus d’être titulaire d’un baccalauréat en communication, créativité et critique, il est animateur agréé. Il a travaillé dans différents organismes pour la jeunesse, dans le domaine de l’éducation non formelle, animant des rencontres de parents, de militants et de jeunes sur le thème de l’instruction et de la participation des parents à l’instruction. Il a aussi créé et dirigé le projet Meskot, illustrant la vie de la communauté juive éthiopienne grâce à des photographies prises lors d’événements sociaux et de conférences ainsi que des témoignages recueillis auprès des plus anciens. Il a par ailleurs rejoint le programme Orit Guardians du département d’études bibliques de l’université de Tel-Aviv pour concrétiser ses aspirations universitaires et mettre à profit l’expérience acquise au fil des années.
Tamar Mengistu a fait son aliyah en 1984, à l’âge de 9 ans, avec ses parents et deux de ses frères. Ces deux derniers, respectivement âgés de 14 ans et 9 mois, ont malheureusement trouvé la mort au Soudan. Aujourd’hui mariée et mère de six enfants, Tamar vit à Herzliya. Elle est titulaire d’un baccalauréat en criminologie et en éducation de l’université d’Ariel, anciennement rattachée à l’université Bar-Ilan (1998-2001). Depuis 2000, elle travaille comme médiatrice à temps partiel à la municipalité d’Herzliya, où elle fait le lien entre les juifs éthiopiens et la ville sur des questions d’éducation et d’aide sociale. En 2005, elle a intégré le service des Ressources humaines pour s’occuper de l’aide sociale, avant d’être promue comme secrétaire à temps plein au centre de soutien municipal/régional (MATYA) d’Herzliya-Sharonim en 2014. Elle est aujourd’hui secrétaire au Service du génie de la municipalité. Pendant de nombreuses années, la maladie de sa mère a contrecarré son projet d’inscription en maîtrise. Mais elle a aujourd’hui l’occasion d’étudier dans un domaine très important – l’Orit – au sein du programme Orit Guardians de l’université de Tel-Aviv. Elle espère être un modèle pour ses enfants et trouver un rôle à jouer dans la préservation de la connaissance de l’Orit, la sainte Torah vénérée par ses ancêtres.
Sefi Mangashe a grandi dans la ville d’Or Yehuda et a suivi des études de premier cycle en comportement organisationnel à l’université d’Ariel. Son diplôme en poche, elle a occupé plusieurs postes en gestion des ressources humaines, le plus récemment en tant que conseillère et coordonnatrice de placement à l’agence pour l’emploi de Petah Tikva. Elle est également mentore spécialisée certifiée. En 2021, Sefi a entamé une maîtrise en gestion d’organismes communautaires et à but non lucratif dans le cadre du programme Schwartz.
Ayala Sfinesh est en deuxième année de maîtrise en gestion d’organismes communautaires et à but non lucratif dans le cadre du programme Schwartz de l’université hébraïque de Jérusalem. Au premier cycle, elle a étudié l’économie et le commerce à l’université Bar-Ilan. Au cours des trois dernières années, Ayala a également travaillé à la municipalité de Beit Shemesh comme chef de projet aux services communautaires et sociaux, au profit de la communauté éthiopienne locale. Récemment promue, elle gère maintenant un projet axé sur l’avancement professionnel et académique des jeunes de la région, issus de tous secteurs de la société. Ayala est mariée et mère de trois enfants.
Gali Zemena a fait son aliyah en 1992, à l’âge de neuf ans. Troisième d’une fratrie de huit enfants, elle a suivi sa famille à Kiryat Malachi, dans le sud du pays, où elle a décroché son diplôme d’études secondaires. Après son service militaire, Gali a étudié le travail social au collège d’enseignement Sapir, puis fait ses premières armes professionnelles dans un pensionnat pour jeunes vulnérables. Depuis sept ans, elle travaille à l’antenne d’Ashkelon du ministère de l’Aide et des Affaires sociales, où elle s’occupe des mineurs délinquants. Elle vient par ailleurs d’entamer sa deuxième d’année de maîtrise en travail social. Gali est mère de quatre adolescents avec lesquels elle vient de s’installer au kibboutz Givram, près de la frontière avec la bande de Gaza.
Marié et père de trois enfants, Arieh Legaca vit à Tekoa, près de Jérusalem. L’aliyah familiale de ses cinq ans l’a conduit à passer la majeure partie de son enfance à Afoula, dans le nord d’Israël, où ses parents vivent toujours. Animé d’un vif désir de contribuer au changement dans la société et de mettre à profit ses capacités d’attention aux autres, Arieh a étudié le travail social à l’université Bar-Ilan. Il a depuis travaillé auprès de divers publics, notamment de personnes souffrant de troubles de santé mentale ou de difficultés d’apprentissage, et s’occupe actuellement de mineurs délinquants. Ariel a entamé une maîtrise en travail social à l’université hébraïque de Jérusalem en 2021.
Ronit Mekonen est née à Beer-Sheva, où elle a grandi puis suivi des études de premier cycle en travail social à l’université Ben-Gourion. Sa famille a fait son aliyah en 1990. Depuis l’obtention de son diplôme, Ronit est travailleuse sociale et se consacre à la jeunesse. Elle prête actuellement main-forte à une initiative ayant pour mission d’aider les soldats issus de milieux vulnérables à vivre un service militaire porteur et à s’intégrer dans la société. Aujourd’hui installée à Jérusalem, elle est en deuxième année de maîtrise en travail social. Pour thème de mémoire, elle a choisi la santé mentale des jeunes d’origine éthiopienne, et elle espère continuer à faire œuvre de sensibilisation à ce sujet dans le cadre de son futur emploi.
Merav Asres a suivi ses études de premier cycle en durabilité et en gouvernance au Centre interdisciplinaire d’Herzliya, se spécialisant dans les secteurs de l’énergie et de l’eau. Elle est actuellement en deuxième année de maîtrise en développement international dans le cadre de Glocal, un programme international unique de l’université hébraïque de Jérusalem. À ce titre, elle suit un stage non rémunéré dans une entreprise rwandaise à but non lucratif appelée OffGridBox, dont la mission est d’alimenter des zones reculées en eau potable et en énergie renouvelable à un prix abordable. À Jérusalem, elle occupe aussi le poste de coordonnatrice de projet au centre d’entrepreneuriat de l’université hébraïque, Asper-HUJI Innovate. Les parents de Merav ont fait leur aliyah à la fin des années 1980. Elle est l’aînée de sa famille et vit à Kfar Saba où elle est socialement très active, comme en témoigne le programme de mentorat communautaire destiné aux jeunes éthiopiens qu’elle y a créé. Ce projet a remporté le prix 2015 de la Fondation Roni Feinstein, dans la catégorie entrepreneuriat urbain.
Einalem Mangisto, la dernière d’une fratrie de onze enfants, a fait son aliyah à l’âge de trois ans. Pour son premier cycle, Einalem a choisi la communication et les relations internationales à l’université hébraïque de Jérusalem. Son diplôme en poche, elle a acquis une expérience professionnelle variée, principalement dans le milieu du journalisme et des médias. Elle a notamment travaillé au guichet Internet de la douzième chaîne de nouvelles israélienne et contribué à la production de nombreux documentaires. À l’université de Tel-Aviv, au cours de ses études en cinématographie, Einalem a occupé un poste d’archiviste à la bibliothèque universitaire et travaillé sur les archives de Jacques Faitlovitch, un spécialiste de la culture juive éthiopienne. Inspirée par ce milieu, elle décide alors de se réorienter et entame une maîtrise en études culturelles à l’université hébraïque de Jérusalem en 2021.
Zalo Adiso a fait son aliyah à huit ans depuis un petit village éthiopien où son petit frère et elle étaient bergers. C’est aussi l’âge auquel Zalo a tenu un crayon pour la première fois : depuis lors, elle excelle dans les études. Après une année de service national passée auprès d’immigrants dans une école primaire, elle a étudié le droit à l’université Bar-Ilan dans l’optique d’aider les populations fragiles à exercer leurs droits. Elle est aujourd’hui en poste à la Commission du service civil de la Division chargée de la discipline et des enquêtes, où elle est responsable du traitement des dossiers d’abus sexuels au sein du service civil. Elle est également en deuxième année de maîtrise en affaires publiques.
En 2021, Mesfin Alemayhu a intégré une maîtrise en direction des affaires publiques. Depuis 2007, il est titulaire d’un baccalauréat en droit obtenu au collège d’enseignement Ono après un stage au Service juridique de l’Agence juive. Mesfin est au service de la ville de Jérusalem depuis dix-sept ans, et plus précisément chef du service Développement communautaire et renforcement des capacités depuis six ans. Il a également dirigé un centre destiné aux immigrants éthiopiens à Jérusalem, sous l’autorité du ministère de l’Intégration. Mesfin est marié et père de trois enfants.
Tova Abeve a décroché son diplôme de premier cycle en sciences sociales générales à l’université Bar-Ilan. Issue d’une fratrie de six enfants, c’est la première à suivre des études supérieures. Tova a acquis de l’expérience professionnelle dans le milieu des affaires et le secteur à but non lucratif, et continue de servir dans l’Armée de défense d’Israël, en tant que lieutenante de réserve dans l’unité des relations internationales. Ayant décidé de contribuer à la société israélienne en s’engageant dans le service public, elle a entamé une maîtrise en affaires publiques en 2021.
A fait son aliyah depuis l’Éthiopie en 1991
Previous
Next
© 2023 Morris and Rosalind Goodman Family Foundation
Menu
